“Le petit peut battre le gros”, “le faible peut battre le fort”
En observant les branches chargées de neige et en voyant les plus grosses casser sous le poids de l’agresseur naturel alors que les plus souples s’en débarrassaient en pliant, un moine japonais fit le constat suivant: le souple peut vaincre le fort. S’inspirant de cette observation et des techniques de combat des samouraïs, Jigoro Kano posa en 1882 les principes fondateurs d’une nouvelle discipline: le Judo littéralement “voie de la souplesse”.
En France, le judo commence à être enseigné dans les années trente sous l’impulsion de deux ambassadeurs du judo japonais. D’abord Mikinosuke Kawaïshi (1899 – 1969) puis Shozo Awazu (1923-2016). Il y a aujourd’hui près de 600 000 pratiquants en France, plus de 8 millions dans le monde.
Le lieu où l’on pratique le judo s’appelle le dojo (littéralement lieu d’étude de la voie). Les pratiquants nommés judoka portent une tenue appelée le judogi.
Cet art martial japonais a été créé en tant que pédagogie physique, mentale et morale. Il a par la suite évolué en tant que sport de combat et sport olympique en faisant son entrée aux Jeux Olympiques de Tokyo en 1964.
Sa caractéristique la plus proéminente est son élément compétitif dont l’objectif est, soit de projeter son adversaire sur le dos, soit de l’amener au sol pour le maitriser en l’immobilisant ou l’obliger à abandonner à l’aide de clés articulaires et d’étranglements. Les frappes, coups à main nue et les armes font partie du judo mais seulement sous une forme codifiée: le Kata.
Le judo c’est aussi des rencontres, le partage, l’entraide.
Plus qu’un sport, le judo est une école de la vie!
